Intracoastal - waterway - Miami - Green Cove Springs

MIAMI – FLORIDE
Montée de l’intracoastal – waterway. Une nouvelle aventure commence.
A bientôt
« L'Intracoastal Waterway est un réseau de canaux et de voies d'eau situé le long du littoral américain de l'océan Atlantique et du golfe du Mexique. Il fait partie du Great Loop qui ceinture la moitié orientale du continent nord-américain. Certaines sections de ce réseau sont des baies, des rivières et des détroits naturels, d'autres ont été aménagées par les Hommes. L'Intracoastal Waterway débute à la Manasquan River dans l'État du New Jersey et se termine à Brownsville, au Texas. La création de l'Intracoastal Waterway a été décidée par le Congrès américain en 1919. Le réseau est géré par l'United States Army Corps of Engineers. » Source Wikipédia
Samedi 25 avril 2015
Départ 9 H 30 – 13 ponts – 24 Mille nautique – 7 H
Certains ponts ont la hauteur permettant de passer dessous sans problème. Pour les autres, il faut appeler systématiquement pour informer de notre demande d’ouverture. Ouverture qui s’effectue soit à la demande, soit à certains moments précis (tous les ¼ h, toutes les 20 mn, ½ h, les ¾ h etc.) Bref ! Les passages sont autant de chalenges qui deviennent un jeu et pimentent la montée vers le Nord. Il faut être vigilent, attentif aux autres et savoir évaluer les manoeuvres suivant la manière dont répond le voilier.
Comme nous sommes partis un week-end, tout ce qui peut flotter est sur l’eau ; ce qui rend parfois compliquée notre avancée.  L’attente peut être longue suivant l’heure d’arrivée devant certains ponts et nous oblige : soit à faire des ronds, soit à des aller/retour en veillant à ne pas être loin lors de l’ouverture. Les ponts ne sont ouverts que quelques minutes et il faut gérer ce moment.
Paysage entièrement urbanisé ou certains cultivent l’ostentatoire sans aucun complexe. Besoin de « montrer » sans doute...
Mouillage à New river Sound – Port Everglade.
« Port Everglades est un port situé dans le comté de Broward, en Floride, aux États-Unis.
Ce port juste au nord de Miami dispose de terminaux spécialisés dans l'accueil de pétroliers(15 millions de tonnes en 2011), de porte-conteneurs (trafic de 880 999 EVP en 2011), derouliers (transbordement de tracteurs, camions et yachts), de paquebots et de vraquiers(essentiellement pour du ciment et du gypse).

C'est le point de départ de nombreux paquebots vers les Caraïbes : douze compagnies de croisière desservent le port. Il arrive aussi que des bâtiments de l'US Navy y relâchent. » Source Wikipédia
Dimanche 26 avril 2015
Départ 9 H 30 – 14 ponts – 27 Mille nautique – 8 H
Surtout, éviter à tout prix le secteur de Boca Raton le WE. C’est plus que du délire. Du jamais vu. C’est le lieu de rendez-vous de tous ceux qui veulent faire la fête. L’endroit est réputé pour ça. De la folie sous le soleil ardent de Floride. Nous nous demandons encore comment nous avons réussi à passer sans dommage – pont compris et trois voiliers faisant des ronds dans l’attente de l’ouverture d’un pont. Moments de folie et grand souvenir.
 Surtout, rester Zen !
« Ce furent des Amérindiens de l'ère préhistorique qui furent les premiers à découvrir les attraits naturels de la région et à y établir des villages à proximité des lagunes et marais côtiers. La venue des Européens, à la fin du xviiie siècle, entraîna la disparition de la population autochtone, décimée par des maladies d'origine étrangère et les esclavagistes britanniques. Pendant un siècle, la région demeure largement inexplorée, les récifs du littoral formant un obstacle naturel à la navigation. Puis, vers la fin du xixe siècle, des pionniers commencèrent à s'aventurer dans ces vastes étendues subtropicales. En 1884, le capitaine Tom Rickards acheta 20 ha de terrain au bord d'un lac alors nommé Boca Ratone, et quelques années plus tard, décida d'y installer une exploitation agricole. Secondé par son fils, il se bâtit une maison, puis, aidé de travailleurs noirs, défricha ses terres pour y planter des agrumes et des ananas. Engagé par la Florida East Coast Railway comme arpenteur et promoteur immobilier, Rickards traça les plans d'une communauté agricole : Boca Raton, et en vanta les atouts auprès d'éventuels acheteurs.
Le nom de Boca Raton vient de l'espagnol et signifie littéralement « la bouche de la souris ». Le terme espagnol boca (bouche) était utilisé pour décrire une baie ou une embouchure, alors queratón (littéralement, la souris) était employé par les marins espagnols pour décrire des rochers qui pouvaient endommager les amarres d'un bateau, ou pour désigner un lâche1,2. Le nom deBoca Ratones apparaît à l'origine sur des cartes du xviiie siècle pour désigner une ouverture dans la baie de Biscayne près de Miami. Au début du xixe siècle, l'appellation a, par erreur, été déplacée au nord de sa position actuelle sur la plupart des cartes et appliquée au lac Boca Raton, dont le débouché sur la mer était alors refermé.

La fondation de la ville remonte officiellement à 1925, celle-ci est devenue la 25e ville la plus peuplée de Floride et la seconde du comté de Palm Beach. Au dernier recensement, datant de 2004, la ville comptait environ 84 000 habitants. » Source Wikipédia
Paysage toujours entièrement urbanisé.
Mouillage Sud Lantana.
Lundi 27 avril 2015
Départ 9 H 30 - 15 Mille nautique - 2 ponts – Le 1er, nous passons dessous. Pour le second, « surprise » : le « Lake Avenue » nous fait attendre 2 h (ouverture 11 h). Nous mouillons en attendant.
11 h 25 : un boucan d’enfer. Nous venons de toucher quelque chose ! La tige de remontée du safran est tordue. Nous mouillons quelques longueurs plus loin pour effectuer un véritable état des lieux (plongée pour le capitaine) et calmer nos émotions. Rien de grave. Nous pouvons continuer. La barre vibre mais bon......


Mouillage Lake Worth – face Hunter Island.
Mardi 28 avril 2015
Départ 8 H 30 - 15 Mille nautique – 9 ponts. 7 H
13 H 10 : Stop immédiat. Un orage démentiel nous noie. Juste après le passage du pont IndianTown, nous nous amarrons au ponton d’une marina. Pas le choix. 
Une fois l’orage passé, et comme d’autres menaçaient, nous décidons de rester jusqu’au lendemain – histoire de sécher... Mais c’était sans compter sur le vigile de la marina ! 22 h – torche et  : «   Hei : personne ne dort à bord – vous devez partir avant 23 h » nous avons bien essayé d’argumenter mais les ordres sont les ordres. Donc, de nuit, nous nous avançons doucement un peu plus loin et trouvons un espace permettant le mouillage. Pour nous, dériveur, nous pouvons nous « poser » sur le fond. Pas pas cette nuit là.
Mercredi 29 avril 2015
Départ 8 H  - 5 ponts – 5 H
Nous laissons les rives urbanisée pour nous plonger dans des paysages lacustres. Montée calme mais vigilance car l’on sort facilement du chenal. Triangle rouge à gauche et carré vert à droite. Le jeu consiste à ne jamais s’égarer en dehors du balisage (sauf par volonté ; bien entendu)
Entrée  sur l’Indian river
Fleuve mythique. « L'Indian River est une lagune située le long de la côte atlantique de la Floride. Elle longe lecomté de Brevard (dont Merritt Island, le site de lancement du centre spatial Kennedy), le comté de Volusia et le comté de Martin.
Elle rejoint au sud cette dernière la Banana River avec laquelle elle constitue une partie de l'Intracoastal Waterway et l'Indian River Lagoon.
L'indian River est une voie navigable de 246 kilomètres de long formant un long estuaire bordé par de nombreux îlots, recevant les eaux douces de plusieurs cours d'eau qui se mélangent à l'eau de mer.
À l'époque de la Floride espagnole, cette voie d'eau s'appelait el rio de los Ais en raison de la présence de la Nation amérindienne des Ais qui vivait le long de cette côte de l'océan Atlantique. » Source Wikipédia
 Mouillage au Sud de Jensen Beach bridge.
Jeudi 30 avril 2015
Départ 8 H 40 - 5 ponts – 7 H
Stop marina de Vero Beach sur bouée (14, 80 $) avec douche comprise - nous sommes très loin du racket des Caraïbes. Le site est agréable et nous nous posons avec plaisir.
Vendredi 1er mai 2015
Plein de gasoil et d’eau : 0,83 $/L pour le gasoil et l’eau est gratuite.
Départ 9 H 30 - 2 ponts –– 7 H
Longue balade toujours sur l’indian River et, le plus souvent, en pleine nature – sympa.
Mouillage Melbourne.
Balises rouges à gauche et vertes à droite lorsqu'on monte vers le Nord.
Le jeu étant de bien viser entre les deux.
Drague du chenal.
Samedi 2 mai 2015
Stop repos. Une halte bienvenue.
Dimanche 3 mai 2015
Départ 8 H 10 - 6 ponts – 7 H
Mouillage Titus ville en face de la Nasa et de ses pas de tir.
« La National Aeronautics and Space Administration, en français l'Administration nationale de l'aéronautique et de l'espace plus connue sous son acronyme NASA, est l'agence gouvernementale qui est responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis. La recherche aéronautique relève également du domaine de la NASA. Depuis sa création à la fin des années 1950, la NASA joue mondialement un rôle dominant dans le domaine du vol spatial habité, de l'exploration du Système solaire et de la recherche spatiale. Parmi les réalisations les plus marquantes de l'agence figurent les programmes spatiaux habités Apollo, lanavette spatiale américaine, la station spatiale internationale (en coopération avec plusieurs pays), les télescopes spatiaux comme Hubble, l'exploration de Mars par les sondes spatialesViking et MER, ainsi que celle de Jupiter et Saturne par les sondes Pioneer, Voyager, Galileo etCassini-Huygens.
La NASA a été créée le 29 juillet 1958 pour administrer et réaliser les projets relevant de l'astronautique civile, jusque-là pris en charge par les différentes branches des forces armées des États-Unis, afin de rattraper l'avance prise par l'Union soviétique. La NASA reprend à cette époque les centres de recherche du NACA, jusque-là tourné vers la recherche dans le domaine de l'aéronautique. Elle est aujourd'hui dotée d'un budget de 17,8 milliards de dollars (2015) et emploie directement environ 17 500 personnes ( 22 000 avec le JPL) ainsi qu'un grand nombre de sous-traitants répartis entre 10 centres spatiaux situés principalement dans les États duTexas, de Californie et de Floride, de l'Alabama, de Virginie et de Washington. Les missions marquantes en cours sont l'achèvement et l'exploitation de la station spatiale internationale, l'utilisation et la réalisation de plusieurs télescopes spatiaux dont le James Webb Space Telescope, les sondes spatiales OSIRIS-REx , Mars 2020, New Horizons et Mars Science Laboratory déjà lancées ou sur le point d'être lancées. La NASA joue également un rôle fondamental dans les recherches en cours sur le changement climatique.
Le programme spatial habité de la NASA est depuis 2009 en cours de restructuration à la suite du retrait de la navette spatiale américaine programmé pour 2011 et de la remise en cause du programme Constellation confronté à des problèmes de conception et de financement. L'administration Obama, suivant les recommandations de la commission Augustine, a décidé d'abandonner le projet de retour d'astronautes sur le sol lunaire à l'horizon 2020 au profit d'une démarche d'exploration plus progressive qui doit être précédée par des recherches poussées notamment dans le domaine de la propulsion. Dans cette optique ont été mis en chantier le développement du lanceur lourd Space Launch System et de la capsule associée Orion, Pour pallier l'absence de système de desserte de la station spatiale après le retrait de la navette spatiale, la NASA s'appuie au cours de la décennie 2010 sur le secteur privé qui doit prendre en charge la desserte en orbite basse de la station spatiale internationale.» Source Wikipédia
Il suffit d’un peu d’imagination en scrutant le ciel et de faire un clin d’œil aux étoiles.
Lundi 4 mai 2015
Départ 8 H 15 - 3 ponts – 6 H
Mouillage Smyrna beach
Mardi 5 mai 2015
Départ 9 H  - 6 ponts – 3 H
Mouillage Sud de Seabreeze – Daytona beach
Un balbuzar pêcheur perché sur la flèche d'un voilier voisin.
« Daytona Beach est une ville située dans l’État de Floride, aux États-Unis. Au recensement de 2010, elle comptait 61 005 habitants et s’étendait sur près de 152 km².
La ville est mondialement connue pour ses nombreuses courses automobiles ou motocyclistesse déroulant sur ses plages de sable fin. Les premières courses automobiles eurent lieu en 1902 et s'y poursuivirent pendant 47 ans. Elles se tinrent ensuite au Daytona International Speedway.
Elle est visitée par environ 8 millions de personnes chaque année et compte plus de 300 motels. Le tourisme est le ressort principal de l'économie locale.
La zone où se situe Daytona Beach aujourd'hui était autrefois habitée par les Timucua, un peuple d'Indiens indigènes, vivant dans des villages fortifiés. La quasi-extermination des Timucua s'explique par leurs divers contacts avec les Européens à travers la guerre, l'esclavage et la maladie; ils s'éteignirent comme une entité raciale par assimilation et attrition au cours duxviiie siècle. Les Séminoles, descendants des Creeks de Géorgie et d'Alabama, fréquentaient la zone qui existait avant la Seconde Guerre séminole.
Durant la période où les britanniques dominaient la Floride, entre 1763 et 1783, la King's Road traversait ce qui est devenu aujourd'hui Daytona Beach. Cette route s'étend de St. Augustine, la capitale de la Floride orientale, à la colonie expérimentale d'Andrew Turnbull, située à New Smyrna Beach. En 1804, Samuel Williams reçut une concession de terres de 3000 acres (12 km2), provenant de la couronne espagnole qui avait repris la Floride aux anglais après la Révolution américaine. Cette concession de terres englobait la zone qui deviendrait plus tard Daytona Beach. Williams construisit une plantation de coton, riz et canne à sucre, qui allait fonctionner grâce au travail fourni par les esclaves. Son fils, Samuel Colline Williams, fut forcé d'abandonner la plantation pendant la Seconde Guerre Seminole, lorsque les Indiens de cette tribu la brûlèrent entièrement.
En 1871, Mathias Day, Jr., originaire de Mansfield, Ohio, acheta une parcelle de 2 144,5 acres, faisant partie de l'ancienne plantation de William, située sur la rive ouest du chenal de marée connu sous le nom d'Halifax River (en). Il construisit un hôtel autour duquel la ville se forma et qui est aujourd'hui devenu le quartier historique de Daytona Beach. En 1872, en raison de difficultés financières, il perdit ses terres, les habitants décidèrent de nommer la ville Daytona en l'honneur de son fondateur et la ville fut incorporée en 1876.
En 1886, le St. Johns & Halifax River Railway arriva à Daytona. La ligne fut achetée en 1889 parHenry M. Flagler, qui l'intégra au Florida East Coast Railway, un chemin de fer lui appartenant. Les villes séparées de Daytona, Daytona Beach, Kingston, et Seabreeze (en) fusionnèrent pour devenir "Daytona Beach" en 1926, à l'instigation du dirigeant municipal J.B. Kahn et d'autres. Dans les années 1920, elle fut surnommée "The World's Most Famous Beach" ("La plage la plus célèbre du monde»).
Le sable lisse et compacté de la vaste plage de Daytona attira les courses automobiles et de motos dès 1902, période durant laquelle les pionniers de cette industrie testaient leurs inventions. Elle accueillit les essais de record de vitesse terrestre qui commencèrent en 1904, lorsque William K. Vanderbilt établit un record officieux de 148,554 km/h. Les coureurs de vitesse terrestre, de Barney Oldfield et Henry Segrave à Malcolm Campbell, allèrent à Daytona à plusieurs reprises et rendirent les 37 km de plage célèbre. Des tentatives pour battre le record, dont les nombreux essais mortels tels que ceux de Frank Lockhart en 1926 et de Lee Bible (en)en 1929, se poursuivirent jusqu'à l'essai de Campbell le 7 mars 1935, qui établit le record à445,492 km/h et marqua ainsi la fin des courses de vitesse terrestre à Daytona.
Le 8 Mars 1936, la première course de stock car eut lieu sur le circuit Daytona Beach Road Course (en), situé dans la ville qui porte actuellement le nom de Ponce Inlet. En 1958, Bill France Sr (en) et la NASCAR créèrent le Daytona International Speedway afin de remplacer le circuit sur la plage. Sur la majeure partie de la plage, les voitures sont encore autorisées à rouler à une vitesse maximale de 16 km/hSource Wikipédia
Mercredi 6 mai 2015
Départ 7 H 15 - 4 ponts – 9 H
Fin de l’Indian river et nous commençons la montée de l’Halifax river.

 
Mouillage devant le fort de Matanzas – touché quelques bancs de sable...
Pedro Menéndez de Avilés a établi le camp de base qui a grandi à St. Augustine, après sa première rencontre avec les Français, près de Fort Caroline. 
Matanzas Plan
Saint Augustin était bien situé. Il commandait l'entrée de l'océan et a été entourée d'eau sur trois côtés. La seule faiblesse dans l'armure était Matanzas Inlet. Si un navire ennemi pourrait franchir la barre dans la rivière Matanzas, il pourrait remonter la rivière Matanzas à San Sebastian et attaquer St. Augustine de l'arrière.

Rose Des Vents
Ici en 1565 Menendez a tué plus de 200 huguenots français qui avaient navigué de Ft. Caroline pour attaquer Saint-Augustin. "Matanzas" est le mot espagnol pour les massacres.L'ouragan qui a frappé la côte nord de la Floride en Septembre 1565 portait pas de nom coloré et a donné aucun avertissement à l'avance de sa venue. Mais pour cette ingérence de la nature, l'histoire de cette région aurait pu être différente, car il était ici, à la suite de cette tempête que l'Espagne a écrasé la tentative française pour contrôler la Floride et a commencé l'occupation continue de ce site. Source : http://augustine.com/history/matanzas/matanzas-florida.php
« Le Fort Matanzas National Monument est un ancien fort construit par les Espagnols en 1740. Localisé en Floride aux États-Unis, il devient monument national le 15 octobre 1924 et est géré par le National Park Service depuis le 10 août 1933.
D'une superficie de 0,91 km2, le monument national est constitué d’un ancien fort espagnol datant de 1740, d’un marais salant et d’une barrière d’îles le long de la rivière Matanzas River à proximité des côtes de la Floride.
Il est géré par le National Park Service tout comme le monument national de Castillo de San Marcos tout proche et d’autres sites plus petits situés dans la ville de Saint Augustine.
Le fort garde l’embouchure de la rivière Matanzas qui peut servir de voie d’accès à la ville de Saint Augustine. Il apportait une défense supplémentaire à la ville en plus du fort de Castillo de San Marcos. C’est en 1740 que le gouverneur de Géorgie James Oglethorpe utilisa l’embouchure de la rivière Matanzas pour attaquer la ville (alors espagnole). La ville fut assiégée durant 39 jours mais résista. Les Espagnols réalisèrent que l'embouchure de la rivière devait être fortifiée en vue de mieux protéger la ville. Le gouverneur espagnol Manuel de Montianoordonna la construction dès 1740 et les travaux furent achevés en 1742. Des esclaves et des troupes originaires de Cuba furent utilisés pour le chantier.
Le fort est construit en coquina, une roche calcaire tendre constituée de coquillages et que l’on trouve dans la région. Ses côtés sont longs de 15 mètres et il est équipé d’une tour d’environ 10 mètres de haut. Le terrain marécageux où il fut construit fut en premier stabilisé par enfoncement de pieux dans le sol. Le fort accueillait en temps normal un officier, quatrefantassins et deux canonniers mais il pouvait en accueillir davantage en cas de nécessité. Les soldats étaient régulièrement relevés par des soldats de la ville. Au total, cinq canons furent placés sur le fort et pouvaient tous atteindre l’embouchure de la rivière située à moins de 800 mètres à l’époque.
En 1742, les Britanniques commandés par Oglethorpe revinrent au niveau de l’embouchure avec douze navires. Le fort coula les bateaux de débarquement et les navires prirent la fuite sans attaquer le fort. Ce fut la première et la dernière fois que le fort fut mis à contribution. L’Espagne perdit la Floride lors du traité de Paris de 1763 avant de la récupérer en 1783 après la signature d’un nouveau traité. L’Empire espagnol s’affaiblissant, il arrêta d’entretenir le fort et quand les États-Unis prirent le contrôle de la Floride en 1819, le fort n’était plus habitable. Les États-Unis ne s’en sont jamais servis par la suite et le fort devint une ruine. En 1916, des travaux de restauration débutèrent et en 1924, le fort fut proclamé monument national américain. Sa gestion fut ainsi transférée du département de l’Armée vers le département du National Park Service le 10 août 1933.
Le monument fut également ajouté au registre national des sites historiques (National Register of Historic Places) le 15 octobre 1966. Le centre d’accueil des touristes a également été ajouté à ce registre le 31 décembre 20082.
Le fort est uniquement accessible par bateaux, pour des visites guidées. Des sentiers de randonnées sont disponibles sur les îles proches.» Source Wikipédia

Fin de l’Halifax river pour la Matanzas river.
Jeudi 7 mai 2015
Départ 8 H 38 - 4 ponts – 3 H
Mouillage sécurité à Saint Augustine car alerte cyclonique.
"Saint Augustine (abrégé en anglais par St. Augustine, San Agustín en espagnol, on rencontre parfois la francisation Saint-Augustin) est une ville de Floride, au sud-est des États-Unis, sur la côte atlantique. C'est le siège du comté de Saint Johns. La ville comptait 11 592 habitants en2000 et 12 157 habitants en 20041. Elle se trouve sur une étroite bande de terre s'avançant vers le sud entre deux cours d'eau : la rivière Matanzas à l'est et la rivière San Sebastian à l'ouest.

Saint-Augustine est généralement considérée comme le lieu d'accostage du premier explorateur européen, Juan Ponce de León ayant abordé sur le futur territoire des États-Unis le 27 mars15132.
C'est aussi la plus ancienne ville des États-Unis, fondée par les Espagnols en 15653 après avoir été conquise sur les Français par l'amiral espagnol Pedro Menéndez de Avilés. Comme c'était le jour de la fête de Saint Augustin (le 28 août), l'endroit prit le nom de l'évêque d'Hippone (en latin« Hippo Regius » est le nom antique de la ville de Bône ou Annaba, se trouvant au Nord-Est de l'Algérie). En fait, les Français avaient déjà fondé sur place un poste l'année précédente. Les Espagnols, ne voulant pas d'une présence française en Floride si proche de leurs colonies, les en délogèrent et décidèrent d'occuper les lieux en permanence.
Après plusieurs tentatives ratées de colonisations espagnoles, les Français débarquèrent en Floride. Le 30 avril 1562, Jean Ribault, mandaté par l’amiral Coligny, reconnut la côte de la Floride et remonta vers le nord jusqu'au fleuve St Johns, près de Jacksonville. On y leva une colonne avec les armoiries de la reine Catherine. Plus au nord, Ribault s'établit sur Parris Islanden construisant une habitation qu'il nomma « Charlesfort », en l'honneur du roi Charles IX. Pedro Menéndez de Avilés vint expulser les Français des terres du roi d'Espagne.
Lors d'une seconde tentative de coloniser la Floride,Laudonnière prenait la direction d'une expédition constituée de 300 personnes. Ils y construisirent le Fort Caroline sur la rive de la rivière St. Johns, ce qui, à juste titre, peut être considéré comme les débuts de Saint Augustine. La prise du lieu par les Espagnols termina la guerre entre la France et l'Espagne pour le contrôle de la Floride.
La ville fut attaquée et incendiée par Francis Drake en1586. Elle subit les assauts des Anglais en 1702 et en1740 depuis la Caroline du Sud. En 1763, le traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans et fait passer la Floride dans les mains de la Grande-Bretagne. Saint Augustine devient la capitale de la Floride orientale. Le traité de Paris de 1783 met fin à la guerre d'indépendance et redonne la Floride aux Espagnols, jusqu'en 1821 (traité d'Adams-Onís).
Flagler fait construire un hôtel en 1884, le « Ponce de Leon » décoré par Tiffany. Il fut par la suite transformé en collège, le Flagler College.
De nos jours, Saint Augustine est l'une des destinations les plus appréciées de la Floride.» Source Wikipédia « Saint Augustine (abrégé en anglais par St. Augustine, San Agustín en espagnol, on rencontre parfois la francisation Saint-Augustin) est une ville de Floride, au sud-est des États-Unis, sur la côte atlantique. C'est le siège du comté de Saint Johns. La ville comptait 11 592 habitants en2000 et 12 157 habitants en 20041. Elle se trouve sur une étroite bande de terre s'avançant vers le sud entre deux cours d'eau : la rivière Matanzas à l'est et la rivière San Sebastian à l'ouest.

Saint-Augustine est généralement considérée comme le lieu d'accostage du premier explorateur européen, Juan Ponce de León ayant abordé sur le futur territoire des États-Unis le 27 mars15132.
C'est aussi la plus ancienne ville des États-Unis, fondée par les Espagnols en 15653 après avoir été conquise sur les Français par l'amiral espagnol Pedro Menéndez de Avilés. Comme c'était le jour de la fête de Saint Augustin (le 28 août), l'endroit prit le nom de l'évêque d'Hippone (en latin« Hippo Regius » est le nom antique de la ville de Bône ou Annaba, se trouvant au Nord-Est de l'Algérie). En fait, les Français avaient déjà fondé sur place un poste l'année précédente. Les Espagnols, ne voulant pas d'une présence française en Floride si proche de leurs colonies, les en délogèrent et décidèrent d'occuper les lieux en permanence.
Après plusieurs tentatives ratées de colonisations espagnoles, les Français débarquèrent en Floride. Le 30 avril 1562, Jean Ribault, mandaté par l’amiral Coligny, reconnut la côte de la Floride et remonta vers le nord jusqu'au fleuve St Johns, près de Jacksonville. On y leva une colonne avec les armoiries de la reine Catherine. Plus au nord, Ribault s'établit sur Parris Islanden construisant une habitation qu'il nomma « Charlesfort », en l'honneur du roi Charles IX. Pedro Menéndez de Avilés vint expulser les Français des terres du roi d'Espagne.
Lors d'une seconde tentative de coloniser la Floride,Laudonnière prenait la direction d'une expédition constituée de 300 personnes. Ils y construisirent le Fort Caroline sur la rive de la rivière St. Johns, ce qui, à juste titre, peut être considéré comme les débuts de Saint Augustine. La prise du lieu par les Espagnols termina la guerre entre la France et l'Espagne pour le contrôle de la Floride.
La ville fut attaquée et incendiée par Francis Drake en1586. Elle subit les assauts des Anglais en 1702 et en1740 depuis la Caroline du Sud. En 1763, le traité de Paris met fin à la guerre de Sept Ans et fait passer la Floride dans les mains de la Grande-Bretagne. Saint Augustine devient la capitale de la Floride orientale. Le traité de Paris de 1783 met fin à la guerre d'indépendance et redonne la Floride aux Espagnols, jusqu'en 1821 (traité d'Adams-Onís).
Flagler fait construire un hôtel en 1884, le « Ponce de Leon » décoré par Tiffany. Il fut par la suite transformé en collège, le Flagler College.
De nos jours, Saint Augustine est l'une des destinations les plus appréciées de la Floride.
Tout au long de la fin du 16ème siècle, la France a été ruinée par les guerres de religion entre catholiques et protestants (huguenots). Dans l'espoir d'unir ses compatriotes contre un ennemi commun, l'amiral Gaspard de Coligny, chef des huguenots, a envoyé Jean Ribault, également un huguenot, d'établir des bases au sein de l'Amérique espagnole au nom du roi de France.
Sa première tentative en 1562 au Charlesfort, sur l'île de Parris présente-journée près de Beaufort, Caroline du Sud, a échoué dans moins d'un an. Deux ans plus tard, une seconde expédition sous la deuxième de Ribault en commande, René de Laudonnière, construit Fort Caroline sur la rivière St. Johns.
L'Espagnol, qui a revendiqué la propriété de la Floride remontant aux explorations de Juan Ponce de Leon en 1513, ont été alarmés par les nouvelles de la colonie française. Tout comme incompatible avec les Espagnols était le fait que la quasi-totalité de ces colons français étaient huguenots, pour les protestants espagnols considérés comme hérétiques. 
Fort Caroline a également menacé la route des navires marchands et des galions à trésor retour en Espagne en provenance des Caraïbes via le Gulf Stream au large de la côte de la Floride. Le Français avait déjà une longue histoire de piller les navires espagnols, et, en fait, Ribault a été connu comme l'un de leurs corsaires les plus réussies.
Pour supprimer la double menace de l'empiètement français et de l'hérésie protestante, le roi Philippe II d'Espagne a dépêché Pedro Menéndez de Avilés, un matelot et catholique dévot, pour débarrasser la Floride de cette menace française.
En route, l'Espagnol a rencontré une violente tempête. Seulement deux des dix-sept navires qui ont quitté Cadix arrivés en toute sécurité à Puerto Rico. Il a réussi à obtenir trois plus petits navires, et se dirigea vers le nord. Le 28 Août, 1565 Menendez aperçu Cap Canaveral. Par coïncidence, ce fut le même jour que cinq navires commandés par Jean Ribault atteint Fort Caroline avec des renforts. 
Menendez vers le nord et a suivi la côte à la recherche pour les Français. Le 5 Septembre sa petite flotte est arrivé à la rivière St. Johns. Bien que les Espagnols étaient en infériorité numérique, les mots ont été échangés, et quelques coups de feu ont été tirés.
Menendez a navigué alors sud à une petite entrée, il avait remarqué sur le voyage au nord, un endroit où il pourrait trouver refuge et faire des plans pour se conformer à l'ordonnance du roi "à brûler et à accrocher le luthérienne française."
Le 8 Septembre, il est entré dans cette entrée et a fondé une ville près de la place d'un village indien Timucuan. Il a nommé son règlement "Saint Augustin" d'après le saint honoré dans le calendrier de l'église le 28 Août, le jour où il avait aperçu la première fois en Floride.
Comme les Espagnols ont commencé la construction de Saint-Augustin, les Français tracée une attaque. Ribault a estimé que le mieux était de prendre l'initiative alors qu'il jouissait supériorité numérique. Donc, avec 500 hommes dans cinq navires, il a quitté Fort Caroline, le 11 Septembre contre l'avis de Laudonnière qui met en garde contre les tempêtes et la possibilité d'une attaque espagnole sur Fort Caroline.
Pedro Menéndez de Avilés, envoyé par le roi Philippe II d'Espagne, saint Augustin Créée en 1565
Cette crainte est avérée prophétique. Tout comme les Français étaient sur le point d'attaquer saint Augustin, ils ont été frappés par une tempête qui a conduit leurs navires sud, hors de contrôle, le long de la côte.
Jean Ribault amené des renforts à Fort Caroline en 1565 et mourut à Matanzas
Profitant de la météo, Menendez marcher ses hommes du Nord à Fort Caroline travers une pluie battante. Ils ont facilement pris le fort légèrement gardé et tué 130 civils et soldats qui avaient pas accompagnés Ribault. Ils ont affirmé le fort pour l'Espagne et rebaptisé Fort San Mateo. Les femmes et les enfants ont été envoyés par bateau à Puerto Rico. Quelques Français, dont Laudonnière et l'artiste Le Moyne, avaient réussi à monter à bord d'un navire et d'échapper à la France. Aucun soldat espagnol a été tué dans cette attaque. 
Pendant ce temps, les navires français ont été conduits sur le rivage et fait naufrage, certains aujourd'hui près de Daytona Beach et d'autres à Cap Canaveral. Les survivants ont commencé au nord à pied vers Fort Caroline seulement pour être arrêté à une entrée au sud de St. Augustine.
Menendez a conduit environ 70 soldats espagnols à l'entrée et a convaincu les Français que leur seul espoir était de se laisser prisonnier. Jamais promettant d'épargner leur vie, Menendez a dit qu'il allait faire pour les tout ce que Dieu lui a ordonné de le faire. Affamé et épuisé, la reddition des Français. Les Espagnols leur fait traverser l'entrée en petits groupes et les conduisit dans les dunes où ils ont été tués. Dans cette première vague 111 morts, et 16 ont été épargnés. Menendez aurait dit aux Français qu'il les tuait pas parce que 
ils étaient français, mais parce qu'ils étaient Luteranos, le terme espagnol pour tous les protestants.
Le reste des Français, dont Jean Ribault, qui avait fait naufrage à Cap Canaveral, arrivé à l'entrée Douze jours plus tard sur Octobre 11. L'espagnol une fois de plus convaincu ces hommes de se rendre, promettant de les transporter à travers l'entrée, le lendemain matin. Pendant la nuit, la moitié des Français se ravisa, et ont fui vers le sud. Le lendemain matin, ceux qui sont restés ont été convoyé à travers l'entrée, conduit dans les dunes et a subi le même sort que ceux qui étaient venus avant. Dans ce deuxième groupe, 134 ont été tués et 16 autres épargnés. Quelques semaines plus tard, Menendez a cherché ces Français qui avaient fui le sud. Certains échappé aux Indiens, mais ceux qui ont été capturés comme prisonniers ont été envoyés à La Havane, Cuba.Matanzas avait reçu son nom - le mot espagnol pour "massacres". Le massacre des Français par Menendez et ses hommes à 
Matanzas Inlet 15 miles au sud de Saint-Augustin. Source : wikipedia
augustine.com/history/matanzas/matanzas-florida.php


Vendredi 8 mai 2015

Premier cyclone de la saison et il s’appelle Ana ! Nous restons au mouillage.
Samedi 9 mai 2015
Idem samedi où nous restons à bord.


Dimanche 10 mai 2015
Départ  8 H  -  5 ponts – H 7 H
Mouillage à Pablo creek.
Attention à ce mouillage - Bien tenir compte des fortes marées et des courants.
Lundi 11 mai 2015
Départ  10 H 30 -  4 ponts – H
Mouillage à Jacksonville sur St Johns River.
  Centre ville
La St Johns River
Jacksonville est située à environ 40 km au sud de la frontière avec la Géorgie. C'est la ville principale de la région de laFirst Coast qui comprend le littoral nord-est de la Floride. Elle occupe les rives de la St. Johns River et la Trout River, l’un de ses affluents, est entièrement compris dans les limites de la commune. Selon le Bureau du recensement des États-Unis, sa superficie est de 2 264,5 km2, dont 13,3 % se trouve sous l’eau. Il s'agit de la municipalité la plus étendue des 48 États contigus depuis 1968 date à laquelle elle annexa presque l'intégralité du comté de Duval. Jacksonville encercle presque totalement la ville de Baldwin, restée indépendante. La ville est entourée par le comté de Nassau au nord, le comté de Baker à l’ouest, le comté de Clay et le comté de Saint Johns au sud. L’océan Atlantique se trouve à environ 25 km à l’est du centre-ville.
« Les premières traces d’occupation humaine remontent à environ6 000 ans : à cette époque le site d'Ossachite, nom choisi par les anthropologues, est peuplé par les Amérindiens Timucua et se trouve près du centre ville de l’actuelle Jacksonville3.
Le premier Européen qui explore la région est le Français Jean Ribault, un huguenot qui découvre le St John en 1562. René de Goulaine de Laudonnière établit deux ans plus tard le Fort Caroline ; celui-ci est attaqué par les Espagnols depuis St. Augustine le20 septembre 1565. Presque tous les occupants sont massacrés et le fort est rebaptisé Fort San Mateo.
Après la guerre de Sept Ans, la Floride est cédée à la Grande-Bretagne en 1763 par l’Espagne, mais cette dernière en reprend le contrôle vingt ans plus tard. Le premier établissement colonial permanent est fondé en 1791 sous le nom deCowford parce qu’il constituait un guet qui permettait au bétail de passer le cours d’eau.
En juin 1822, soit un an après la cession de la Floride aux États-Unis par l’Espagne, elle fut renommée en l’honneur d’Andrew Jackson qui fut gouverneur militaire du Territoire de Floride puis président des États-Unis. Les colons américains s’installent dans la ville et Isaiah D. Hart rédige une charte municipale qui est approuvée par le conseil législatif de Floride le 9 février 1832.
Au cours de la guerre de Sécession, c’est de Jacksonville que part le bétail nécessaire à l’approvisionnement des États confédérés, dont fait partie la Floride. Son contrôle fut un enjeu pour les deux armées. Les Nordistes ont cherché à en faire le blocus. Jacksonville sort affaiblie du conflit.
La seconde moitié du 19e siècle fut plus propice à la croissance de la ville. Des bateaux à vapeur acheminaient alors les agrumes produits par les plantations locales vers les marchés extérieurs. L'industrie du bois et des produits résineux était également en plein essor.
Pendant la Reconstruction et le Gilded Age, Jacksonville est une destination touristique pour les classes aisées en hiver. La construction du chemin de fer et les transports maritimes favorisent le développement de la ville. Mais les épidémies de fièvre jaune freinent cet essor à la fin du xixe siècle. Le prolongement du chemin de fer vers le sud de la Floride fait naître de nouveaux centres touristiques qui concurrencent Jacksonville.
Le 3 mai 1901un incendie (en) se déclare dans une usine proche du centre ville, la Cleveland Fibre Factory, et détruit le cœur de la cité et de nombreux quartiers résidentiels. Près de 10 000 habitants se retrouvent sans abri. Après la catastrophe, la reconstruction est confiée à l’architecte new-yorkais Henry John Klutho.
Dans la première moitié du XXe siècle, Jacksonville se transforme en centre financier important avec le développement du secteur bancaire et des assurances : le quartier des affaires accueillent alors de grandes sociétés comme Barnett BankAtlantic National BankFlorida National BankPrudential FinancialGulf Life,Afro-American InsuranceIndependent Life et American Heritage Life. La marine américaine installe dans lesannées 1940 trois bases navales dans la ville et crée de nouveaux emplois.
La Seconde Guerre mondiale donne un véritable coup de fouet à l'industrie locale, notamment aux chantiers navals qui s'étaient installés le long du fleuve.
Après la Seconde Guerre mondiale, la croissance démographique et économique, la sub-urbanisation et le développement du tourisme en Floride changent le visage de Jacksonville. Le maire W. Haydon Burns décide d’édifier un nouvel hôtel de ville, un auditorium, une bibliothèque. Cependant, comme dans les autres métropoles américaines, la population blanche des classes moyennes et aisées quitte le centre pour s’installer en banlieue. Le centre-ville connaît alors de nombreux problèmes de pauvreté et d’insécurité. Les rentrées fiscales s’amenuisent ce qui conduit la municipalité à réduire les dépenses en matière d’éducation et d’équipements publics. Dès 1958, une étude recommande l’annexion des communes voisines pour résoudre ces difficultés, mais le rattachement est rejeté à six reprises entre 1960 et 1965. Il est finalement accepté par le référendum de 1967, alors qu’une série de scandales de corruption avait affecté la municipalité. La Consolidated City of Jacksonville entre en vigueur le 1er octobre 1968 et permet de mieux planifier l’aménagement urbain. En 2000 le Better Jacksonville Plan est voté par la population : il prévoit la levée d’une nouvelle taxe sur les ventes destinée à financer de grands travaux, à soutenir la croissance économique et à préserver l’environnement. » Source : wikipedia
Mardi 12 mai 2015
Départ  8 H 30  -  5 ponts – 7 H
15 h 30 Arrivée à Green Cove Marina où nous prenons une bouée dans l’attente de la sortie d’Adélie hors d’eau.
« Green Cove Springs se trouve sur la frontière orientale de Clay County à 29 ° 59'34 "N 81 ° 41'2" W (29,992716, -81,683786), [10] le long du Saint-Johns River . US Route 17 traverse le centre de la ville comme l'avenue Orange et mène au nord 28 miles (45 km) du centre-ville de Jacksonville et du Sud 26 miles (42 km) à Palatka . State Road 16 écarte l'ouest du centre de la ville et conduit 27 miles (43 km) à Starke . SR 16 en direction est à partir de US laisse 17 au sud du centre-ville et traverse la rivière St. Johns par le pont Shands , conduisant à Saint- Augustin 25 miles (40 km) à l'est. » Source : wikipedia
Le nom de la ville provient des trois caractéristiques physiques. "Green" se réfère à la végétation verte perpétuellement caractérisée par le feuillage. "Cove" se réfère à un coude de la rivière St. Johns qui crée une zone de sécurité pour l'amarrage des bateaux pendant les périodes de mauvais temps. "Ressorts" se réfère à la source naturelle (l'un des 600 en Floride), provenant de la "aquifère de Floride" avec un débit estimé d'environ 2200 gallons par minute.
Les premiers habitants de cette région, il y a environ 5.000 ans, ont été attirés dans la région en raison de la source d'eau minérale chaude. Le ressort (également dénommé "l'ébullition") était une source de subsistance et de qualités curatives pour une variété de maladies. Les qualités médicinales et son emplacement le long de la rivière St. Johns contribuèrent au développement de la communauté comme une attraction de premier plan et de destination pour les touristes pendant le 19ème siècle.
Le premier développement de la région, pour devenir Green Cove Springs, a été réalisé par George SI Clarke en 1816. Il a utilisé la terre pour la construction et l'exploitation du bois et crée une  scierie pour la récolte des arbres Live Oak.
Le 2 Novembre 1874, la ville s’appelle officiellement Green Cove Springs. 
À la fin des années 1880, la ville a connu une grande prospérité comme en témoigne le grand nombre et la qualité des hôtels construits près de la source et de la zone environnante. Les qualités médicinales de printemps et le climat tropical de la région pendant les mois d'hiver faites Vert Cove Springs une destination de vacances populaire. En raison de son importance, il a gagné la reconnaissance comme «Le Saratoga du Sud", "The Parlor City" et "Trou d'eau pour les riches". Les touristes et les visiteurs  voyagent le long de la rivière St. Johns de Jacksonville par Riverboats portant des noms tels que "Le Florence", "La Magnolia", "Le lamantin", et "Le mai Garner".Visiteurs Nord apprécie le climat chaud et les qualités médicinales de printemps pendant les mois d'hiver en restant dans plusieurs hôtels comme "The Cherokee", "The Clarendon", "L'Hôtel Magnolia Springs", "Le Morganza", "Le Mohawk »,« Le Qui-si-Sana "," The Oakland ", et" Le Saint-Elme ». Les chambres de ces hôtels étaient comparables aux hôtels célèbres dans des villes comme Chicago, New York et Philadelphie.
Vert Cove Springs avait le premier "système Trolley" dans le transport de l'Etat prévoyant matières premières, les résidents et les visiteurs avec leurs bagages des quais riverains aux différents l'hébergement dans la ville. L'importance de la communauté comme un complexe de style d'hiver change quand Henry Flagler a construit sa voie ferrée permettant aux visiteurs du Nord de vacances à des destinations plus au sud dans des zones plus tropicales comme Palm Beach et Miami. L'apparition du nouveau système de chemin de fer a également conduit à la baisse de l'utilisation pour le transport de Riverboat touristes aux hôtels et ainsi mis fin à la proéminence de la communauté en tant que destination pour les visiteurs du Nord au cours de la saison d'hiver.
Green Cove Springs a connu un nouvel essor du milieu à la fin des années 1930 à partir de la décision du gouvernement fédéral de commencer la construction de deux des installations militaires dans la région; l'un était "Benjamin Lee Trame" dans Green Cove Springs et l'autre "Camp Blanding" un centre de formation de la Garde nationale d'environ 18 à 22 miles à l'ouest de la ville sur la route nationale 16.
Le ministère de la Marine des États-Unis a officiellement ouvert un centre de formation au pilotage nommé d'après Ensign, Benjamin Lee, un pilote, un destinataire Croix Marine et une victime de la Première Guerre mondiale. Benjamin Lee était un terrain Naval Air Formation sur le terrain visant à former des pilotes pour les opérations sur porte-avions  pendant la Seconde Guerre mondiale. L'installation est composée de quatre pistes (4) de 5000 pieds; entretien des aéronefs et des services de soutien et de logement pour le personnel militaire. L'installation a été rebaptisée plus tard « Naval Air Station Green Cove Springs » tard déclassée comme une station auxiliaire navale associée au le complexe NAS Jacksonville. Pendant cette période, le gouvernement a élargi le complexe avec la construction de treize piliers en béton s’étendant d’environ 1500 pieds dans la rivière St. Johns siégeant en tant que lieu d'accostage pour les plus de 600 navires placés dans le statut de réserve et renvoyé comme le plus grand "Mothball du monde Fleet ".
Le dynamisme de la communauté de nouveau augmenté et soutenue en 1960 lorsque le gouvernement fédéral a désarmé NAAS Green Cove Springs, réaffecté le personnel, l'équipement et les navires à d'autres installations. Certains des navires de réserve ont été vendus à des gouvernements étrangers et les navires restants déplacés à d'autres installations de la Réserve de la Flotte américaine. La Ville de Green Cove Springs a acheté cette installation du gouvernement fédéral au cours de la début des années 1960 dans l'espoir de développer un centre pour le développement industriel. Cependant, ils ont vendu plus tard la propriété à la Louis J. Reynolds Corporation pour le développement d'un parc industriel de premier ordre pour le nord de la Floride.
En 1988, la croissance et le développement économique de la Ville a reçu une reconnaissance du Journal Jacksonville affaires de deux Vert Cove Springs "Home Grown des entreprises". Les deux entreprises qui reçoivent cette désignation prestigieuse sont : "First Coast Cinquante" et Taylor Precast, Incorporated Gustafson. Reconnaissance pour leur prospérité dans les domaines de la croissance économique et le développement. Les deux sociétés ont été honorés comme des employeurs importants résidants dans région et ayant d'importantes contributions à la croissance économique et au développement de la ville au cours de cette époque.
En Juillet 1998, la législation désignant les Historiques St. Johns River comme un «American Heritage River" Le Président William Jefferson Clinton, a signé ces documents. Cette rivière historique a été et demeure un point focal souhaitable pour la croissance de la communauté et est une composante majeure pour les infrastructures de loisirs et les possibilités de transport liés aux développements commerciaux, industriels et résidentiels.
La ville connaît une renaissance liée à l'historique de la rivière St. Johns. En témoignent, deux fois par année, les visites d'automne et de printemps du Cruise Lines de Floride Cruises. En outre, et plus récemment, l'Annabelle Lee Riverboat, de Jacksonville (Jacksonville River Cruises) est amarré au quai de la Ville offrant le dîner pittoresque public et privé et des croisières d'événements spéciaux le long de la rivière St. Johns. Les deux American Cruise Lines et l'Annabelle Lee représentent une répétition symbolique de l'héritage du passé de la communauté en tant que destination de premier plan maritime. » Source : www.greencovesprings.com
Mercredi 13 mai 2015
La marina : http://www.gcsmarina.com/
Le mouillage sur bouée.
Sortie d’Adélie à 14 H 30 sous un soleil écrasant. Sa coque est recouverte d’une carapace noire que les employées ont eu un mal fou à enlever à la raclette et au karcher.
Ils nous positionnent dans l’allée jusqu’au lendemain.
Ce sont des professionnels au top. Précis et concentrés, rien ne leur échappe. Qu’il s’agisse du secrétariat ou des employés chargés des bateaux, tous sont aimables et attentifs. L’ambiance et une très bonne surprise également. Green Cove est une halte pour les voyageurs qui laissent leur voilier durant la période des cyclones (comme nous) ou qui sont en escale technique. Canadiens, européens  et américains se côtoient avec plaisir. Nous sommes à des années lumière d’une marina traditionnelle. D’ailleurs, peu de bateaux sont à l’eau. Le site est divisé en deux zones distinctes. La première est dédiée au stockage et personne ne peut y accéder. La seconde est consacrée à ceux qui ont des travaux à effectuer sur leur embarcation et l’on peut vivre à bord. Les tarifs sont aux antipodes des Caraïbes ou de l’Europe. Seul bémol, une chaleur écrasante et quelques moustiques teigneux.
 Le secrétariat
 Une petite partie du site.
 Plutôt original
Voilà, Adélie sera en sécurité pour toute la saison des cyclones et nous...... nous rentrons en France. Choc thermique et culturel assuré.
A très vite...